Salaire minimum

Medienmitteilung

Malgré le non des urnes, la politique des bas salaires est sans avenir

L’Union syndicale suisse (USS) est déçue du rejet de l’initiative sur les salaires minimums. Ainsi, une majorité de citoyen(ne)s veut que le but largement incontesté de salaires corrects pour tout le monde soit atteint via des négociations entre les partenaires sociaux et non à travers la loi. Même si l’initiative a échoué dans les urnes, la discussion a montré que les salaires inférieurs à 4 000 francs sont ressentis comme injustes. L’USS se réjouit que de nombreuses entreprises et branches aient relevé ces derniers mois au-dessus de ce seuil leurs salaires les plus bas.

Les initiant(e)s ne sont pas parvenus à convaincre un nombre suffisant de personnes que le salaire minimum légal est la bonne réponse au problème des bas salaires. Cela s’explique en particulier aussi par le fait qu’en menant une vraie campagne de la peur, les opposants ont réussi à jouer l’un contre l’autre salaires justes et sécurité de l’emploi. À cause de l’argument de la perte de son emploi brandi par les semeurs d’angoisse, un progrès social qui n’a que trop attendu n’a malheureusement pas pu se réaliser.

Qu’en dépit du verdict des urnes, le salaire minimum de 4 000 francs soit porteur d’avenir l’évolution de ces derniers mois nous le montre avec des entreprises comme Aldi, Lidl, H&M, Bata & Co, mais aussi les nombreuses hausses des salaires minimums dans des branches comme l’horticulture, la sécurité privée, les Remontées mécaniques bernoises, les magasins de fleurs, les boulangeries et bien d’autres encore. Grâce à la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums, les professionnel(le)s concernés ont pu bénéficier d’augmentations de salaire parfois substantielles. Les initiant(e)s se réjouissent aussi de constater qu’aujourd’hui, le montant de 4 000 francs est reconnu comme un minimum pour un salaire juste. La méthode entrepreneuriale des bas salaires, qui porte préjudice aux entreprises dont les salaires sont décents, est de ce fait devenue obsolète.

Lors de son assemblée des délégué(e)s de vendredi 23 mai, l’USS dressera le bilan de l’initiative sur les salaires minimums et décidera de la marche à suivre pour améliorer la situation des 330 000 personnes qui touchent en Suisse un salaire inférieur à 22 francs de l’heure. Mais il est d’ores et déjà clair que les syndicats continueront à clouer au pilori les entreprises qui pratiquent la sous-enchère salariale. Et ils invitent aussi les opposants au salaire minimum à traduire en actes les louanges qu’ils tressent au partenariat social et à négocier des conventions collectives de travail ainsi que des salaires minimums.

renseignements :

  • Paul Rechsteiner, président de l’USS, 079 277 61 31
  • Vania Alleva, coprésidente d’Unia, 079 620 11 14
  • Giorgio Tuti, président du SEV, 079 221 45 64
  • Alain Carrupt, président de syndicom, 079 451 62 55
  • Katharina Prelicz, présidente du ssp, 076 391 79 15
  • Daniel Lampart, premier secrétaire de l’USS, 079 205 69 11
  • Christian Levrat, président du PS, 079 240 75 57
  • Regula Rytz, conseillère nationale Les Verts, 079 353 86 38

 

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L’Union syndicale suisse (USS) est déçue du rejet de l’initiative sur les salaires minimums. Ainsi, une majorité de citoyen(ne)s veut que le but largement incontesté de salaires corrects pour tout le monde soit atteint via des négociations entre les partenaires sociaux et non à travers la loi. Même si l’initiative a échoué dans les urnes, la discussion a montré que les salaires inférieurs à 4 000 francs sont ressentis comme injustes. L’USS se réjouit que de nombreuses entreprises et branches aient relevé ces derniers mois au-dessus de ce seuil leurs salaires les plus bas.

Les initiant(e)s ne sont pas parvenus à convaincre un nombre suffisant de personnes que le salaire minimum légal est la bonne réponse au problème des bas salaires. Cela s’explique en particulier aussi par le fait qu’en menant une vraie campagne de la peur, les opposants ont réussi à jouer l’un contre l’autre salaires justes et sécurité de l’emploi. À cause de l’argument de la perte de son emploi brandi par les semeurs d’angoisse, un progrès social qui n’a que trop attendu n’a malheureusement pas pu se réaliser.

Qu’en dépit du verdict des urnes, le salaire minimum de 4 000 francs soit porteur d’avenir l’évolution de ces derniers mois nous le montre avec des entreprises comme Aldi, Lidl, H&M, Bata & Co, mais aussi les nombreuses hausses des salaires minimums dans des branches comme l’horticulture, la sécurité privée, les Remontées mécaniques bernoises, les magasins de fleurs, les boulangeries et bien d’autres encore. Grâce à la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums, les professionnel(le)s concernés ont pu bénéficier d’augmentations de salaire parfois substantielles. Les initiant(e)s se réjouissent aussi de constater qu’aujourd’hui, le montant de 4 000 francs est reconnu comme un minimum pour un salaire juste. La méthode entrepreneuriale des bas salaires, qui porte préjudice aux entreprises dont les salaires sont décents, est de ce fait devenue obsolète.

Lors de son assemblée des délégué(e)s de vendredi 23 mai, l’USS dressera le bilan de l’initiative sur les salaires minimums et décidera de la marche à suivre pour améliorer la situation des 330 000 personnes qui touchent en Suisse un salaire inférieur à 22 francs de l’heure. Mais il est d’ores et déjà clair que les syndicats continueront à clouer au pilori les entreprises qui pratiquent la sous-enchère salariale. Et ils invitent aussi les opposants au salaire minimum à traduire en actes les louanges qu’ils tressent au partenariat social et à négocier des conventions collectives de travail ainsi que des salaires minimums.

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  • Paul Rechsteiner, président de l’USS, 079 277 61 31
  • Vania Alleva, coprésidente d’Unia, 079 620 11 14
  • Giorgio Tuti, président du SEV, 079 221 45 64
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  • Katharina Prelicz, présidente du ssp, 076 391 79 15
  • Daniel Lampart, premier secrétaire de l’USS, 079 205 69 11
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Les initiant(e)s ne sont pas parvenus à convaincre un nombre suffisant de personnes que le salaire minimum légal est la bonne réponse au problème des bas salaires. Cela s’explique en particulier aussi par le fait qu’en menant une vraie campagne de la peur, les opposants ont réussi à jouer l’un contre l’autre salaires justes et sécurité de l’emploi. À cause de l’argument de la perte de son emploi brandi par les semeurs d’angoisse, un progrès social qui n’a que trop attendu n’a malheureusement pas pu se réaliser.

Qu’en dépit du verdict des urnes, le salaire minimum de 4 000 francs soit porteur d’avenir l’évolution de ces derniers mois nous le montre avec des entreprises comme Aldi, Lidl, H&M, Bata & Co, mais aussi les nombreuses hausses des salaires minimums dans des branches comme l’horticulture, la sécurité privée, les Remontées mécaniques bernoises, les magasins de fleurs, les boulangeries et bien d’autres encore. Grâce à la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums, les professionnel(le)s concernés ont pu bénéficier d’augmentations de salaire parfois substantielles. Les initiant(e)s se réjouissent aussi de constater qu’aujourd’hui, le montant de 4 000 francs est reconnu comme un minimum pour un salaire juste. La méthode entrepreneuriale des bas salaires, qui porte préjudice aux entreprises dont les salaires sont décents, est de ce fait devenue obsolète.

Lors de son assemblée des délégué(e)s de vendredi 23 mai, l’USS dressera le bilan de l’initiative sur les salaires minimums et décidera de la marche à suivre pour améliorer la situation des 330 000 personnes qui touchent en Suisse un salaire inférieur à 22 francs de l’heure. Mais il est d’ores et déjà clair que les syndicats continueront à clouer au pilori les entreprises qui pratiquent la sous-enchère salariale. Et ils invitent aussi les opposants au salaire minimum à traduire en actes les louanges qu’ils tressent au partenariat social et à négocier des conventions collectives de travail ainsi que des salaires minimums.

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Les initiant(e)s ne sont pas parvenus à convaincre un nombre suffisant de personnes que le salaire minimum légal est la bonne réponse au problème des bas salaires. Cela s’explique en particulier aussi par le fait qu’en menant une vraie campagne de la peur, les opposants ont réussi à jouer l’un contre l’autre salaires justes et sécurité de l’emploi. À cause de l’argument de la perte de son emploi brandi par les semeurs d’angoisse, un progrès social qui n’a que trop attendu n’a malheureusement pas pu se réaliser.

Qu’en dépit du verdict des urnes, le salaire minimum de 4 000 francs soit porteur d’avenir l’évolution de ces derniers mois nous le montre avec des entreprises comme Aldi, Lidl, H&M, Bata & Co, mais aussi les nombreuses hausses des salaires minimums dans des branches comme l’horticulture, la sécurité privée, les Remontées mécaniques bernoises, les magasins de fleurs, les boulangeries et bien d’autres encore. Grâce à la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums, les professionnel(le)s concernés ont pu bénéficier d’augmentations de salaire parfois substantielles. Les initiant(e)s se réjouissent aussi de constater qu’aujourd’hui, le montant de 4 000 francs est reconnu comme un minimum pour un salaire juste. La méthode entrepreneuriale des bas salaires, qui porte préjudice aux entreprises dont les salaires sont décents, est de ce fait devenue obsolète.

Lors de son assemblée des délégué(e)s de vendredi 23 mai, l’USS dressera le bilan de l’initiative sur les salaires minimums et décidera de la marche à suivre pour améliorer la situation des 330 000 personnes qui touchent en Suisse un salaire inférieur à 22 francs de l’heure. Mais il est d’ores et déjà clair que les syndicats continueront à clouer au pilori les entreprises qui pratiquent la sous-enchère salariale. Et ils invitent aussi les opposants au salaire minimum à traduire en actes les louanges qu’ils tressent au partenariat social et à négocier des conventions collectives de travail ainsi que des salaires minimums.

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Qu’en dépit du verdict des urnes, le salaire minimum de 4 000 francs soit porteur d’avenir l’évolution de ces derniers mois nous le montre avec des entreprises comme Aldi, Lidl, H&M, Bata & Co, mais aussi les nombreuses hausses des salaires minimums dans des branches comme l’horticulture, la sécurité privée, les Remontées mécaniques bernoises, les magasins de fleurs, les boulangeries et bien d’autres encore. Grâce à la pression exercée par l’initiative sur les salaires minimums, les professionnel(le)s concernés ont pu bénéficier d’augmentations de salaire parfois substantielles. Les initiant(e)s se réjouissent aussi de constater qu’aujourd’hui, le montant de 4 000 francs est reconnu comme un minimum pour un salaire juste. La méthode entrepreneuriale des bas salaires, qui porte préjudice aux entreprises dont les salaires sont décents, est de ce fait devenue obsolète.

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