Des signes clairs de permanence d’un chômage élevé

Medienmitteilung
Verfasst durch Daniel Lampart

Près de 150‘000 personnes étaient au chômage en décembre. Ce chiffre, largement au-dessus de la moyenne des années passées et indique que le marché du travail suisse est toujours en récession. Pour les chômeurs et les chômeuses, l’année 2011 sera dure d’un double point de vue :

 

  • En avril, la nouvelle Loi sur le chômage (LACI) entrera en vigueur. Environ 15'000 sans-travail se retrouveront ainsi abruptement en fin de droit. Les chômeurs et chômeuses de longue durée seront particulièrement touchés. Pour plus d’un tiers, ce sont des personnes de plus de cinquante ans qui auront des difficultés à retrouver du travail. Arrivés en fin de droit, ils devront recourir à l’aide sociale, un sort peu enviable en particulier pour les salarié-e-s âgés, puisqu’ils devront d’abord mettre à contribution leur avoir en capital du 2e pilier avant de recevoir de l’aide. Conséquence : non seulement leur revenu diminuera le temps de leur passage à l’aide sociale, mais ils auront des rentes nettement réduites une fois à la retraite.
  • La force du franc et la reprise conjoncturelle hésitante à l’étranger pèsent sur le marché suisse du travail. Les indicateurs précoces de l’Université de Bâle indiquent que le nombre des chômeurs et des chômeuses ne diminuera plus cette année. Les régions où l’activité touristique ou l’industrie des machines et des métaux dominent seront spécifiquement touchées. Plusieurs de ces régions connaissent déjà maintenant un fort taux de chômage (Arc jurassien, Valais).

 

La Confédération ne pourra rester en la demeure. La meilleure solution consisterait à repousser l’entrée en vigueur de la LACI. Cela se justifierait par la récession qui continue à dominer le marché du travail ou par la revalorisation du franc. Personne ne peut vouloir détériorer les prestations de l’assurance-chômage en pleine crise, soit au moment même où elles sont nécessaires. 

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Près de 150‘000 personnes étaient au chômage en décembre. Ce chiffre, largement au-dessus de la moyenne des années passées et indique que le marché du travail suisse est toujours en récession. Pour les chômeurs et les chômeuses, l’année 2011 sera dure d’un double point de vue :

 

  • En avril, la nouvelle Loi sur le chômage (LACI) entrera en vigueur. Environ 15'000 sans-travail se retrouveront ainsi abruptement en fin de droit. Les chômeurs et chômeuses de longue durée seront particulièrement touchés. Pour plus d’un tiers, ce sont des personnes de plus de cinquante ans qui auront des difficultés à retrouver du travail. Arrivés en fin de droit, ils devront recourir à l’aide sociale, un sort peu enviable en particulier pour les salarié-e-s âgés, puisqu’ils devront d’abord mettre à contribution leur avoir en capital du 2e pilier avant de recevoir de l’aide. Conséquence : non seulement leur revenu diminuera le temps de leur passage à l’aide sociale, mais ils auront des rentes nettement réduites une fois à la retraite.
  • La force du franc et la reprise conjoncturelle hésitante à l’étranger pèsent sur le marché suisse du travail. Les indicateurs précoces de l’Université de Bâle indiquent que le nombre des chômeurs et des chômeuses ne diminuera plus cette année. Les régions où l’activité touristique ou l’industrie des machines et des métaux dominent seront spécifiquement touchées. Plusieurs de ces régions connaissent déjà maintenant un fort taux de chômage (Arc jurassien, Valais).

 

La Confédération ne pourra rester en la demeure. La meilleure solution consisterait à repousser l’entrée en vigueur de la LACI. Cela se justifierait par la récession qui continue à dominer le marché du travail ou par la revalorisation du franc. Personne ne peut vouloir détériorer les prestations de l’assurance-chômage en pleine crise, soit au moment même où elles sont nécessaires. 


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  • En avril, la nouvelle Loi sur le chômage (LACI) entrera en vigueur. Environ 15'000 sans-travail se retrouveront ainsi abruptement en fin de droit. Les chômeurs et chômeuses de longue durée seront particulièrement touchés. Pour plus d’un tiers, ce sont des personnes de plus de cinquante ans qui auront des difficultés à retrouver du travail. Arrivés en fin de droit, ils devront recourir à l’aide sociale, un sort peu enviable en particulier pour les salarié-e-s âgés, puisqu’ils devront d’abord mettre à contribution leur avoir en capital du 2e pilier avant de recevoir de l’aide. Conséquence : non seulement leur revenu diminuera le temps de leur passage à l’aide sociale, mais ils auront des rentes nettement réduites une fois à la retraite.
  • La force du franc et la reprise conjoncturelle hésitante à l’étranger pèsent sur le marché suisse du travail. Les indicateurs précoces de l’Université de Bâle indiquent que le nombre des chômeurs et des chômeuses ne diminuera plus cette année. Les régions où l’activité touristique ou l’industrie des machines et des métaux dominent seront spécifiquement touchées. Plusieurs de ces régions connaissent déjà maintenant un fort taux de chômage (Arc jurassien, Valais).

 

La Confédération ne pourra rester en la demeure. La meilleure solution consisterait à repousser l’entrée en vigueur de la LACI. Cela se justifierait par la récession qui continue à dominer le marché du travail ou par la revalorisation du franc. Personne ne peut vouloir détériorer les prestations de l’assurance-chômage en pleine crise, soit au moment même où elles sont nécessaires. 

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  • En avril, la nouvelle Loi sur le chômage (LACI) entrera en vigueur. Environ 15'000 sans-travail se retrouveront ainsi abruptement en fin de droit. Les chômeurs et chômeuses de longue durée seront particulièrement touchés. Pour plus d’un tiers, ce sont des personnes de plus de cinquante ans qui auront des difficultés à retrouver du travail. Arrivés en fin de droit, ils devront recourir à l’aide sociale, un sort peu enviable en particulier pour les salarié-e-s âgés, puisqu’ils devront d’abord mettre à contribution leur avoir en capital du 2e pilier avant de recevoir de l’aide. Conséquence : non seulement leur revenu diminuera le temps de leur passage à l’aide sociale, mais ils auront des rentes nettement réduites une fois à la retraite.
  • La force du franc et la reprise conjoncturelle hésitante à l’étranger pèsent sur le marché suisse du travail. Les indicateurs précoces de l’Université de Bâle indiquent que le nombre des chômeurs et des chômeuses ne diminuera plus cette année. Les régions où l’activité touristique ou l’industrie des machines et des métaux dominent seront spécifiquement touchées. Plusieurs de ces régions connaissent déjà maintenant un fort taux de chômage (Arc jurassien, Valais).

 

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  • La force du franc et la reprise conjoncturelle hésitante à l’étranger pèsent sur le marché suisse du travail. Les indicateurs précoces de l’Université de Bâle indiquent que le nombre des chômeurs et des chômeuses ne diminuera plus cette année. Les régions où l’activité touristique ou l’industrie des machines et des métaux dominent seront spécifiquement touchées. Plusieurs de ces régions connaissent déjà maintenant un fort taux de chômage (Arc jurassien, Valais).

 

La Confédération ne pourra rester en la demeure. La meilleure solution consisterait à repousser l’entrée en vigueur de la LACI. Cela se justifierait par la récession qui continue à dominer le marché du travail ou par la revalorisation du franc. Personne ne peut vouloir détériorer les prestations de l’assurance-chômage en pleine crise, soit au moment même où elles sont nécessaires. 

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